Découpage des échos longs
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Figure 1 : Schéma opérationnel du circuit chasse-pluie.
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Figure 1 : Schéma opérationnel du circuit chasse-pluie.
VCM
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Figure 1 : Schéma opérationnel du circuit chasse-pluie.
Découpage des échos longs
Un radar devrait en principe recevoir des échos qui ont une longueur de l’ordre de la longueur de leur impulsion. Par exemple, un radar de surveillance aérienne utilise une impulsion de l’ordre de la longueur d’un avion ou d’un ensemble d’aéronefs, soit généralement de 1 µs (300 mètres).
Un groupe d’avions ayant une longueur beaucoup plus grande, comme 10 µs, est peu probable. Il s’agit en général de brouillage ou d’artefacts, comme les précipitations, qui peuvent être filtrés des donnés. Un contre-exemple de cela est le cas du bombardement de Pearl Harbour en décembre 1941 alors que les opérateurs radars ont ignoré de longs échos provenant des avions japonais, les prenant pour des oiseaux ou un défaut de traitement radar.
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Figure 2 : Échos parasites sur un écran PPI et obscurcissant les cibles d’intérêts. Les précipitations sont en partie éliminées grâce au circuit chasse-pluie, seule le bord avant reste à l’écran.
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Figure 2 : Échos parasites sur un écran PPI et obscurcissant les cibles d’intérêts. Les précipitations sont en partie éliminées grâce au circuit chasse-pluie, seule le bord avant reste à l’écran.
Quand le traitement radar reconnait une zone trop longue d’échos par rapport à la longueur de l’impulsion, celle-ci n’est pas immédiatement éliminée mais aiguillée vers la voie cohérente et traitée grâce à la technique des paires d’impulsions. Dans les radars russes ce mode est appelé « автоматический строб » et dans ceux des américains « rain reject ». Le nom en français est « mode chasse-pluie » puisque sa source la plus probable est la diffusion provenant des précipitations.
Comme le circuit électronique qui effectue le travail prend un certain temps pour identifier les zones diffuses dues aux précipitations, le bord avant des échos a le temps d’être passé au circuit normal avant que le traitement passe au mode chasse-pluie. Il reste donc sur l’affichage final des échos provenant de ce bord d’attaque. Le circuit chasse-pluie peut être complexe dans les radars modernes ou une simple capacité en série dans les radars plus rustiques.
Dans la figure 1, le schéma d’un circuit filtrant les échos de plus de 4 µs est montré.
Nota: Dans la littérature, STC (Short Time Constant) et FTC (Fast Time Constant) sont également utilisés pour décrire cette fonction. Le terme français de « mode chasse pluie » provient du Termium Plus du service de traduction du gouvernement du Canada et est tiré du lexique du manuel du constructeur aérien Bombardier.