Transpondeur
Transpondeur
Le travail du radar secondaire dépend de la présence dans les aéronefs d’un transpondeur (contraction de Transmetteur-répondeur) qui puisse répondre aux interrogations lancées par les stations de contrôle au sol. Les messages de celui-ci permettent d’identifier les appareils en vol et de connaître certaines informations supplémentaires comme son altitude.
La figure 1 montre le panneau de contrôle d’un ancien transpondeur. Les codes de réponses des modes 1 et 3/A peuvent être choisis à l’aide des mollettes en noir. Les marques en jaunes aux quatre coins indiquent que l’appareil était en atelier de réparation.
Les transpondeurs plus récents reçoivent les interrogations grâce à deux antennes, une sur le dos et l’autre sur le ventre de l’avion, et deux récepteurs. L’appareil peut ainsi pallier au blocage du signal par une partie du fuselage. Les informations provenant de l’avionique à bord de l’avion servent à construire les réponses.
l’altitude (mise en
fonction du Mode C)
donne des
messages TA et RA
transpondeur
hors-circuit
code dans
le mode A
l’identificateur
de vol
(presser)
(Auto ou
manuel)
du TCAS
donnée
d’altitude (autre
que l’altimètre)
tionner
Figure 2 : Exemple de panneau de contrôle d’un transpondeur de mode S
l’altitude (mise en
fonction du Mode C)
donne des
messages TA et RA
transpondeur
hors-circuit
code dans
le mode A
l’identificateur
de vol
(presser)
(Auto ou
manuel)
du TCAS
donnée
d’altitude (autre
que l’altimètre)
tionner
Figure 2 : Exemple de panneau de contrôle d’un transpondeur de mode S
Le transpondeur conserve les données techniques dans une banque de 256 mémoires, chacune de 56 bits, qui est rafraîchie régulièrement et prête à être envoyée à toute station d’interrogation au sol. Chaque mémoire contient les informations pour une réponse particulière du mode S où du « squitter » (Réponse erratique). Elles sont aussi appelées mémoire du protocole initié au sol (en anglais GICB pour Ground Initiated Comm B) dont le fonctionnement est décrit dans le « Manuel des services spécifiques du mode S » (Doc. 9688 de l’OACI).
Chaque mémoire est identifiée par deux nombres hexadécimaux (ex. Mémoire 05hex ou dans certains cas écrit 0,5, est la mémoire pour le « squitter »). Les mémoires qui ne sont pas mise à jour à l’intérieur du délai prescrit sont remises à zéro par le transpondeur.
Mémoire | Contenu |
---|---|
BDS 01h | Rapport sur la disponibilité du lien de communication |
BDS 02h | Identification de l’aéronef |
BDS 03h | Avis de résolution (RA) du système anticollision embarqué (ACAS) |
BDS 04h | Paramètres choisis d’altitude (Bits 28 à 40: pression barométrique) |
BDS 05h | « Squitter » de la position en vol |
BDS 06h | « Squitter » de la position par rapport au sol |
BDS 07h | « Squitter » de l’état du transpondeur (seulement sur demande spéciale) |
BDS 08h | « Squitter » de l’identification et la catégorie de l’aéronef |
BDS 09h | « Squitter » sur la vitesse de l’aéronef |
BDS 0Ah | « Squitter » d’événement |
BDS 61h | « Squitter » des urgences et priorités (transmission une fois par seconde durant une urgence) |
BDS 65h | État opérationnel de l’aéronef |
Tableau 1 : Contenu de certaines mémoires courantes de la banque de données binaires du transpondeur.
fréquence
A/N
de contrôle
de puissance
d’onde
local
Figure 3 : Diagramme opérationnel d’un transpondeur moderne.
fréquence
A/N
de contrôle
de puissance
d’onde
local
Figure 3 : Diagramme opérationnel d’un transpondeur moderne.
fréquence
A/N
de contrôle
de puissance
d’onde
local
Figure 3 : Diagramme opérationnel d’un transpondeur moderne.