Message de réponse
Figure 1 : Format de la réponse d’un transpondeur.
Figure 1 : Format de la réponse d’un transpondeur.
Figure 1 : Format de la réponse d’un transpondeur.
Code | Modes | Interprétation |
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7700 | 3/A, B | Urgence aérienne générale |
7600 | 3/A, B | Perte de radio |
4· frame | 1, 2, 3/A, B | Urgence militaire |
7500 | 3/A | Détournement d’avion |
Tableau 1: Exemples de codes
Message de réponse
Le format de réponse du RSS est formé de plusieurs impulsions de 0,45 µs (±0,1 µs) de durée. Les impulsions F1 et F2 sont toujours présentes et séparées de 20,3 µs (±0,1 µs). Elles sont appelées les parenthèses ou les appuie-livres. Les autres impulsions sont séparées de 1,45 µs et servent à transmettre l’information demandée (ex. en mode A, l’identificateur, et en mode C, la pression-altitude).
Les impulsions donnent les bits du code octal (ABCD) correspondant à l’information demandées. L’impulsion en position X est omise. Une impulsion dans les trois positions vides de la figure peut mener certaines décodeurs radar à rejeter l’information comme étant de l’interférence.
Dans le mode A, le code octal (ABCD) provident du panneau de contrôle dans le cockpit. Dans le mode C, le niveau de vol est encodé par une forme spéciale du code Gray connu comme le code Gillham. L’alticodeur donne ainsi l'altitude non corrigée de l'aéronef au transpondeur sous la forme d'une suite de 11 bits. Il change un seul bit à la fois pour marquer un changement de pallier d’altitude standard, réduisant ainsi les risques d'erreurs.
L’impulsion d’identification à usage spécial ou SPI (Special Purpose Identification) est utilisée par le contrôleur aérien pour confirmer l’identité de l’appareil en vol (cette fonction a été développée avant le traitement moderne des données qui peut modifier l’affichage à volonté). Le contrôleur va demander au pilote d’envoyer l’identification de l’appareil grâce à un bouton sur son tableau de bord. Cela ajoute la SPI à la réponse au radar secondaire durant un certain intervalle de temps (18±1 s). Elle va être interprétée comme une demande de rehaussement de l’écho de cet avion à l’écran aussi longtemps que le PSI est reçu.
La position décalée de l’impulsion SPI par rapport aux autres impulsions est un peu étrange et introduit une complication supplémentaire au décodage automatique qui sera expliqué plus tard. Selon les normes de l’OACI, l’impulsion SPI ne sera ajoutée qu’en mode A.
Il est possible d’ajouter d’autres questions prédéterminées selon les standards internationaux, amis seulement dans certaines situations:
Il est à noter que l’information codée transmise ne mentionne pas le mode qui est à l’origine de l’interrogation et elle est donc interprétée par le décodeur au sol selon le dernier mode utilisé. Si la réponse à un mode donné arrive au radar secondaire après qu’un autre mode ait été envoyé, il y aura confusion d’interprétation. Par exemple :
- 7700 en mode 3/A est une urgence aérienne générale ;
- 7700 en mode C veut dire une altitude de 20 000 pieds.