Chapitre: Radar secondaire
Figure 1 : Aperçu de la présentation sur Internet
Figure 2 : Antenne à grande ouverture verticale
Figure 1 : Antenne à grande ouverture verticale
Le radar est né d’un long processus de développement des différentes composantes qui le compose et du concept de télédétection. Ceux-ci furent accélérés par les événements mondiaux qui ont abouti à la Seconde guerre mondiale. La défense anti-aérienne se profilant comme un élément clé de cette guerre, personnel et investissements furent alloués dans de nombreux pays pour la recherche dans ce domaine, en particulier en Grande-Bretagne.
Le radar classique, dit radar primaire, qui en résulta est une technologie ne nécessitant pas la coopération de la « cible ». Il sonde l’atmosphère et repère tout ce qui s’y trouve à l’intérieur de sa portée utile. Est-il besoin d’un autre système?
En fait, les cibles peuvent être « amies » ou « ennemies » mais rien dans l’information du radar primaire ne permet de les distinguer. Par contre, si une cible amie peut répondre au faisceau radar par un signal convenu, le radar peut la distinguer des autres cibles. Ce principe connu un premier développement durant la guerre, mais c’est surtout dans l’avion civile d’après-guerre et l’introduction du transpondeur (contraction de transmitting responder) qu’il a vraiment prit son envol.
Le message codé ne permettait à l’origine que de donner l’affiliation de l’appareil et ainsi de reconnaître les avions de sa propre flotte dans un ciel bondé d’avions se pourchassant. Maintenant, le message contient beaucoup plus d’information dont l’altitude, le type d’avion, des détails techniques de fonctionnement, etc.
Ce chapitre a pour but de présenter le fonctionnement et les codes du radar secondaire de surveillance (RSS). Il débute par l’explication du diagramme fonctionnel (Mode A/C), incluant le format des messages d’interrogation et de réponse. Suivra la description du Mode S.