Diffusion de réponses erratiques
Un message automatique peut être envoyé à intervalle régulier à chaque seconde (1 Hz) par l’avion sans demande spécifique du contrôle aérien. Celui-ci peut comprendre la transmission d’une réponse erratique étendue (appelé « squitter ») de la position de l’appareil et d’autres informations. Ce message utilise les données provenant de l’instrumentation à bord de l’avion comme l’altimètre barométrique et le GPS.
Les impulsions du préambule sont utilisées pour la synchronisation avec une horloge de référence, ce qui est nécessaire pour décoder les informations du bloc de données pour la modulation de l’espacement des impulsions (MEI). Dans le champ « code du format » envoyé se retrouve le nombre décimal 17, ce qui correspond au binaire 10001b.
Figure 1 : Bloc de données d’un message ADS-B (surveillance dépendante automatique en mode diffusion)
Figure 1 : Bloc de données d’un message ADS-B (surveillance dépendante automatique en mode diffusion)
Le trois bits suivants (appelé capacité ou CA) désignent le sous-type de message ADS-B, cet arrangement permet un total de huit types. Les 24 bits qui suivent donnent l’identificateur de l’appareil tel qu’inscrit à OACI.
Les 56 bits suivants donnent le rapport ADS-B lui-même selon le type choisi dans le champ CA. Ce rapport peut inclure :
- Le type d’aéronef et ses lettres d’identification (« lettre de queue ») ;
- L’altitude de l’appareil ;
- La latitude encodée ;
- La longitude encodée grossièrement ;
- La vitesse de vol.
Les derniers 24 bits donnent un code de parité qui permet de détecter toute erreur de données au décodage.
SBS-1
La réponse erratique, ou « squitter », contenant des informations indépendantes d’un balayage par le radar sur les paramètres de vol d’un avion, peut être captée par tout récepteur au sol. Il est donc possible d’utiliser un logiciel qui décode le mode S/ADS-B sur un ordinateur personnel pour suivre le trafic aérien dans sa région. Un tel récepteur est décrit à www.javiation.co.uk. Par exemple, le trafic aérien autour de Zurich en Suisse peut être vu sur le site radar.zhaw.ch traitant les données ADS-B à partir d’un logiciel développé dans une thèse publiée à l’institut de génie de Zurich.
Des regroupements d’utilisateurs de radar virtuels existent, l’un deux est www.virtual-radar.de.