Télémétrie spatiale
l’impulsion à un temps t
Figure 1 : Impact des différentes parties de l’impulsion de durée τ avec une surface lisse.
l’impulsion à un temps t
Figure 1 : Impact des différentes parties de l’impulsion de durée τ avec une surface lisse.
Télémétrie spatiale
Un altimètre radar monté sur un satellite permet de mesurer la distance au sol de manière précise, mais seulement pour une surface lisse, par des impulsions envoyées vers le point directement en dessous de lui. Par conséquent, ces altimètres sont très utiles au-dessus de l’océan. Ils mesurent le temps aller-retour de l’impulsion ainsi que la variation de l’intensité et de la phase durant la longueur d’impulsion retournée.
L’impulsion passe du vide à l’atmosphère à l’aller et fait l’inverse au retour, ce qui introduit un certain délai dans la transmission. Ce délai est dû à la densité plus grande de l’atmosphère qui dépend de sa composition en différent gaz, dont la vapeur d’eau, et de l’ionisation des molécules. Une fois que le logiciel d’analyse a tenu compte de ce délai, la distance satellite-mer (R) peut être estimée à 2 cm près. Cependant, l’impulsion a une certaine longueur et largeur, il faut déterminer quelle partie de l’onde représente la distance réelle.
La cellule de résolution de l’impulsion prend la forme d’une lentille dont le front d’onde et l’arrière sont bombés de manière convexe. À la distance au-dessus du sol où se trouve le satellite, la courbe est de quelques mètres ce qui veut dire que le centre de l’impulsion frappe le sol ou la mer avant les bords. Le centre frappe la surface à R/c0 et commence le retour vers le radar. L’énergie alors retournée est une très petite portion de l’énergie totale de l’impulsion et correspond au point à gauche de la figure 1.
Durant la longueur de l’impulsion τ, le point augmente en dimension pour former une zone circulaire qui atteindra un maximum au moment où l’arrière de l’impulsion atteint la surface à (R/c0) + τ. Par la suite, seulement les bords de l’impulsion frapperont la surface ce qui donnera une illumination en cercle devenant de plus en plus mince mais dont le diamètre externe augmente. Cette illumination en « beigne » ne se produit que si la surface est relativement plane, sinon le motif peut être plus complexe.