Radars passifs
Tous ont déjà eu l’expérience d’ombres ou de dédoublement de l’image à leur téléviseur causés par la réverbération des ondes sur des bâtiments aux alentours. Sans le savoir, nous avons expérimentons alors le principe du radar passif. Les universitaires américains ont étudié très tôt ce phénomène : le récepteur reçoit à la fois le signal direct et un signal réfléchi mais légèrement retardée. En calculant la différence de temps entre les deux propagations et en sachant la position de l'émetteur radio, la position de l'objet qui cause l’interférence peut être calculée.
Jusqu’à récemment, l’informatique n'était pas assez avancée pour utiliser ce principe et développer un radar bistatique passif. Cette solution technique est donc presque tombée dans l'oubli. Cependant, des systèmes apparentés ont été utilisés par le passé.
Leider war damals die Rechentechnik noch nicht so weit fortgeschritten, dass aus diesem
genialen Prinzip ein funktionierendes passives bistatisches Radargerät entwickelt werden konnte.
So ist diese technische Lösung fast wieder in Vergessenheit geraten.
Jedoch nicht ganz:
Figure 1 : Les universitaires américains ont étudié très tôt sur le principe radar slovaque « Tamara » ici monté sur le véhicule de transport « Tatra »
Ramona, Tamara et Vera
La société tchèque « TESLA » a développé durant la guerre froide, et sous le plus grand secret, le radar passif « Ramona » et de son successeur le « Tamara MCS-93 ». Plusieurs unités ont également équipé l’armée de la défunte Allemagne de l’Est (RDA) et certains se retrouvent maintenant dans la Bundeswehr (Allemagne). Selon les rumeurs, deux unités fonctionnent encore et le reste, plus ou moins en pièces, se trouvent dans un dépôt secret.
Le « Tamara » était une unité de reconnaissance purement passive qui a été remplacé par le radar «Vera» plus moderne. Le principe de fonctionnement est très simple: tout aéronef moderne émet un spectre typique d'ondes électromagnétiques, comme des empreintes digitales, qui sont stockées dans une base de données sur un ordinateur puissant. La reconnaissance de ce spectre à partir de trois récepteurs différent, permet de connaître la position actuelle de l'avion par la mesure et la comparaison des données des trois sites.
Radar ou non
Le « Vera » n’est pas à proprement parlé un radar car il n’y a pas d’émission radioélectrique vers des cibles précises, juste un arrière-plan d’émission. Toutefois, la mesure des caractéristiques de délais temporels du signal est similaire à ceux d’un radar. Comme il peut localiser les cibles par ondes électromagnétiques (selon la société qui le fabrique, il peut noter des retards aussi petits que 100 nanosecondes dans une gamme de fréquences autour de 0,1 HGz), ce système se rapproche du fonctionnement d’un radar.