Radar météorologique aéroporté
Figure 1 : Radar météorologique à semi-conducteurs Collins
Radar météorologique aéroporté
Dès les premières années de la Seconde Guerre mondiale, le développement des magnétrons de puissance a permis de monter des radars à bord d’avions. Avec l’application des radars à la détection des précipitations, des radars météorologiques aéroportés ont rapidement vu le jour après le conflit. Ceux-ci sont maintenant un instrument largement répandu dans l’aviation commerciale et dans la plupart des avions d’affaire.
On les retrouve le plus souvent dans le nez de l’appareil, derrière un cône protecteur fait de matériau qui n’absorbe pas les micro-ondes comme le fibre de verre. Ils donnent une image des conditions atmosphériques vers lesquelles l’appareil se dirige et permettent ainsi au pilote d’esquiver les zones dangereuses comme les orages. Leur portée maximale habituelle est de 180 milles nautiques mais ils peuvent être limités sur demande à des portées plus courtes, de 30 à 80 milles nautiques, pour avoir plus de détails.
Certains avions sont également équipés de radars pointant vers l’arrière ou dans d’autres directions. Il s’agit en général d’avions de recherche ou de reconnaissance. Par exemple, les avions chasseurs d’ouragans du National Weather Service américain sont équipés de ce type de double radar pour étudier ces tempêtes en détails.